Paul Jacqueson fut, avec Aubert de Villaine, le principal artisan de la renaissance de l’aligoté de Bouzeron, jusqu’à la reconnaissance de l’AOC en 1998. La famille Jacqueson exploite aujourd’hui une parcelle d’un hectare environ, sur le lieu-dit Les Cordères, au sud du finage de Bouzeron. Sur ce coteau d’altitude relativement élevée (près de 300 mètres), les vieilles vignes, dont la majorité a été plantée en 1937, puisent dans le sol argilo-calcaire, riche en marnes blanches, la minéralité et cette fraîcheur souvent iodée que l’on retrouve dans le vin.
Ici, le cépage Aligoté doré règne en maître : de plus faible rendement que son cousin Aligoté vert, il donne des vins nettement plus aromatiques. Après un élevage, précis et discret, de 10 mois en fûts anciens (5 à 8 ans), ce Bouzeron Les Cordères séduit avant tout par la qualité irréprochable de ses équilibres et la maturité juste parfaite de son fruit.